Open Groupe

Bilan :Je suis assez satisfait des années passées au sein d'Open en tant qu'ingénieur systèmes, même si la gestion de mon handicap naissant n'a pas été pris suffisamment au sérieux.

Compétences développées :En tant qu'ingénieur Systèmes j'ai pu valider un certain nombre de points appris en formation (Linux/Windows) mais également aborder un point plus difficile à appréhender : le comportement en grande entreprise.
En effet, on constate souvent que des nouveaux arrivants sur le marché du travail, postulant dans une grande entreprise, ne savent pas toujours utiliser les outils mis à leur disposition, notamment les courriels.

Les plus :Comme toutes les ESN, le management dépendra beaucoup de la personne se trouvant... juste au-dessus de vous dans la hiérarchie. J'ai donc eu la chance d'avoir toujours été managé par des personnes compétentes et compréhensives.
En tant qu'ingénieur en mission, l'ambiance, elle, dépendra beaucoup du client ; Elle est globalement bonne.

Les moins :Malheureusement, il y a une ambiance pouvant devenir malsaine car la 'haute' direction estime que si quelque chose ne va pas c'est systématiquement la faute du collaborateur.
Cela se ressent surtout lorsque vous allez à l'agence si vous êtes, par exemple, en inter-contrat.
Lorsque mon handicap a commencé à se déclarer j'ai pu constater que la direction ne faisait que se moquer, sans prendre celui-ci très au sérieux. Quant bien même c'était un accident du travail qui en était à l'origine. Rien n'a été fait pour me faciliter la vie : missions sans accessibilité, non prise en compte de la douleur, etc...
Il faut donc se prendre en charge seul, gérer le stress, les déplacements, etc...
Ceci à aggraver le handicap nécessitant une opération.

Conseil à l'entreprise :J'en aurais 2 sur le même thème :
a) De prendre davantage en compte les problématiques de ses collaborateurs et, notamment, lorsqu'un client fait le pont et que les nouveaux arrivants n'ont pas de congé, ni de RTT, les faire venir à l'agence uniquement pour les faire signer juste "pour qu'ils ne puissent pas 'abuser' en prenant un long week-end" ne donne pas une bonne image de l'entreprise.
b) Lorsqu'on demande à ses collaborateurs de se déclarer RQTH ce n'est pas pour avoir une raison de les licencier, mais pour prendre en compte leur handicap. Mais comme les réponses d'adaptations ont toujours été : "on ne peut pas le faire car les autres n'en ont pas et demanderaient à en avoir. Si on ne leur donnait pas, ce serait de la discrimination". On peut dire qu'Open n'avait pas encore saisi le concept d'adaptation au Handicap et qu'il ne suffisait pas de mettre une "mission" handicap pour se désister de ses obligations et faire moins que pour les autres collaborateurs :
- Maintien dans l'emploi inférieur à 100%,
- refus de formation,
- refus d'outils (ordinateur portable, etc...),
- sensibilisation du personnel inexistant (il ne suffit pas de leur demander s'il se comporterait bien avec un handicapé. Lorsqu'on voit les responsables s'emporter face à un handicapé, où est la sensibilisation ?)