EY
Ile-de-France
Anonyme, Ernst & Young, Consultant juridique et fiscal
Avis déposé le 12/01/2015
Note globale : ★★★★★
Salaire / Avantages ★★★★★
Evolution de carrières ★★★★★
Management ★★★★★
Culture ★★★★★
Equilibre vie pro / privée ★★★★★
Bilan :J'ai exercé au poste de consultant juridique et fiscal chez EY en Guinée équatoriale (GE). Mon activité était presque purement locale et concernait principalement le Human Capital, pour le calcul et la compliance à l'IR des employés locaux et expatriés des sociétés étrangères exerçant en GE. En effet, La GE n'a aucune convention fiscale en vigueur avec d'autres pays du monde mais fait partie de la CEMAC et de l'OHADA, et applique dans ce cadre la plupart des dispositions des textes supranationaux conclus avec ces organisations.
Mon bilan personnel est sommes toutes assez mitigé car j'ai développé à ce poste des connaissances me servant principalement pour la GE, mais pas assez fiscalement transversales ni techniquement assez complexes pour revenir exercer aisément en France par exemple, dont la fiscalité est largement plus mouvante et de fait, plus foisonnante.
Ceux qui souhaitent continuer à exercer en Afrique à la suite d'une telle expérience y trouveront sans doute leur compte.
Compétences développées :Des connaissances sur le respect des règles fiscales et sociales pour les personnes physiques, ainsi qu'en obligations fiscales et juridiques auxquelles sont soumises les personnes morales en GE et, a fortiori, dans les pays de l'OHADA et CEMAC.
Points forts et faibles :Le cabinet EY GE a ceci de point fort qu'il fournit un travail de qualité, cohérent sur le long terme et tient ses positions sur les interprétations des textes pour lesquels aucune doctrine administrative n'est fournie par l'administration. Il sait également défendre ses clients lors de contrôles fiscaux.
Son point faible, qui peut également constituer un point fort dépendant du point de vue où l'on se place, est qu'il a vocation à fournir des services non seulement en fiscalité et en droit mais également en immigration, ce qui, compte tenu d'un effectif encore insuffisant à mon sens, ne permet pas de s'attaquer pleinement aux problématiques purement fiscales du système équatoguinéen.
Ceci étant, son fonctionnement est simplement dû au fait que l'activité en GE est souvent généraliste et pas très complexe.
Cette structure est donc adaptée aux problématiques auxquelles les sociétés exerçant en GE vont devoir faire face.
Il faut avoir en tête qu'exercer en GE est assez difficile pour quiconque n'a pas l'esprit calme et les reins solides, les autorités pouvant parfois se montrer assez inflexibles sur des sujets qui paraîtraient évidents à des personnes de culture différente.
Ce que vous avez plus ou moins apprécié :J'ai apprécié l'ambiance de travail ainsi que mes collègues directs qui étaient fort sympathiques la plupart du temps même si, dans leur culture, les Equatoguinéens ont besoin d'un peu de motivation pour accomplir efficacement leurs tâches quotidiennes. Sans généraliser, c'était le cas pour bon nombre de ceux que j'ai connus lors de mon séjour en GE.
Conseil à donner à l'entreprise :Je n'aurais pas la prétention, à mon niveau, de fixer une direction pour l'entreprise. Je considère que bon nombre de décisions de fonctionnement font appel, avant toutes choses, au bon sens et que chacun donne la direction qu'il souhaite à son entreprise, en fonction du type d'établissement qu'il a l'intention de développer.